Après un passage à l’École des Beaux-arts de Québec, Marcelle Ferron (1924-2001) s’établit à Montréal. Elle se joint alors au groupe des artistes du mouvement automatiste. Elle signe le manifeste du Refus global en 1948. De 1953 à 1966, Marcelle Ferron habite Paris où elle participe à diverses expositions. À son retour au Québec, elle enseigne à l’Université Laval et poursuit sa carrière artistique. Marcelle Ferron a apporté une contribution unique au développement de la peinture moderne au Québec. Ses oeuvres ont été présentées dans le cadre de nombreuses expositions d’envergure au Canada et à l’étranger. Deux rétrospectives lui ont été consacrées par le Musée d’art contemporain de Montréal.
Dans le cadre de cette exposition, la Galerie Michel Guimont présente une trentaine d’œuvres de petit format, peintes sur papier ou sur toile. Ces oeuvre, pour la plupart inédites, nous permettent d’entrer dans l’univers intime de l’artiste. Cette production, que Ferron qualifiait de « musique de chambre », démontre toute l’inventivité de ses compositions ainsi que sa maîtrise du geste et du rythme. Une occasion de revisiter l’oeuvre de cette pionnière de lʼabstraction au Québec.